MOT D'OUVERTURE DE S.E.M. LI JIAN A LA CEREMONIE D'OUVERTURE DE LA VISIOCONFERENCE SUR LA TECHNOLOGIE DU BIODIGESTEUR AU BURKINA FASO
Jeudi 23 septembre 2021
Dr Tegwendé Modeste Yerbanga, Ministre en charge des ressources animales et halieutiques,
Monsieur Hamado KOANDA, Directeur de cabinet du ministre des ressources animales et halieutiques,
Monsieur Issa SAWADOGO, coordonnateur du Programme National de Bio digesteur du Burkina Faso et son équipe,
Chers experts chinois et burkinabè,
Bonjour,
C'est un grand plaisir pour moi de prendre part, avec vous, à cette vidéoconférence qui nous permet d'échanger sur le Bio digesteur. Je tiens, avant tout propos, à saluer les efforts de monsieur le Ministre et de l'ensemble de l'équipe du Programme national de Bio digesteur en faveur de la vulgarisation de cette technologie au Burkina Faso.
Aujourd'hui, le Bio digesteur se présente comme une réponse à l'accès à l'énergie pour tous ainsi qu'à l'amélioration de la productivité agricole. Grâce à sa technologie innovante, il permet aux ménages de bénéficier de l'électricité et du gaz en permanence, aux agriculteurs d'augmenter leur production par l'utilisation du compost et à l'humanité toute entière de préserver la planète.
En Chine, cette technologie existe il y a plusieurs décennies et s'est bien développée. En 1974, le Président chinois, S.E.M. XI Jinping, à l'âge de 20 ans, s'est rendu dans les zones rurales de la province de Shaanxi située au nord-ouest de la Chine afin de participer au développement local. Lorsqu'il a lu dans le journal que le biogaz était exploité dans la province voisine, il s'y est immédiatement rendu à ses frais pour l'étudier. A son retour, il a mis en place un bio digesteur d'un volume de 8 mètres cube, premier du genre dans l'histoire de la province de Shaanxi. Cela a non seulement amélioré les conditions de vie des habitants locaux, mais aussi leur a ouvert une voie pour sortir de la pauvreté et marcher sur la route de la prospérité. Déjà en 1983, les chercheurs ont aidé les paysans à construire des bio digesteurs en ciment et en brique à un faible coût. A cette époque, la Chine comptait 7 millions de foyers ruraux exploitant le bio digesteur. Aujourd'hui, il existe même un institut du biogaz qui dispense des formations et fait des recherches sur le biogaz. La partie chinoise est prête à collaborer avec la partie burkinabè dans ce domaine et à partager avec elle, sans réserve, son savoir et son savoir-faire en matière de technologie de bio digesteur.
La vidéoconférence d'aujourd'hui est un premier pas qui augure notre fructueuse collaboration future et ce ne sera pas le dernier. La présence à cette vidéoconférence des représentants du Département de la coopération internationale de l'Académie chinoise des sciences agricoles et ceux de l'Institut du biogaz du ministère chinois de l'agriculture et des affaires rurales témoigne déjà de l'engagement sans faille de la Chine à accompagner le Burkina Faso dans la vulgarisation de cette technologie et dans le développement vert du pays.
Je souhaite que nos échanges d'aujourd'hui nous permettent de tracer ensemble la route qui nous mènera vers un développement qui tient compte de l'écologie, un développement plus vert, au grand bonheur de nos populations et des générations à venir.
Je vous remercie.